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 and if i show you my dark side, will you still hold me ? ☾ Ezekiel.

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AnonymousInvité

MessageSujet: and if i show you my dark side, will you still hold me ? ☾ Ezekiel.   and if i show you my dark side, will you still hold me ? ☾ Ezekiel. EmptyVen 1 Aoû - 21:31

and if i show you my dark side,
will you still hold me ?

Ezekiel Archdeacon.

Avec un large sourire de contentement, elle se rejeta sur son siège en poussant un long soupir soulagé. Sous ses yeux se trouvait le long et complet rapport de police sur l’affaire Cavendish. Après avoir tracé les grandes lignes, elle avait peaufiné les détails durant plusieurs jours, puis avait fait inconsciemment quelques retouches sur le style de l’écriture. C’était plus fort qu’elle, les erreurs de syntaxe l’irritaient et elle souhaitait rend ce rapport des plus agréables à la lecture pour tenter d’oublier l’espace d’un instant qu’il traitait de la mort de multiples jeunes femmes des environs de Londres et de Tewkesbury. Penser à cette affaire, devoir la coucher sur le papier, la taper sur le clavier pour la voir apparaître par la suite sur l’écran, cela continuait de faire frissonner Christy. Elle avait vu les victimes, mais pire, elle avait vu le meurtrier. Elle l’avait entendu hurler qu’il ne s’appelait pas Cavendish, mais qu’il portait le même nom qu’un tueur qui avait sévi aux Etats-Unis pendant les années 1920. Les collègues de la jeune femme avaient pris cela pour du fanatisme : un fou qui souhaitait reproduire les “œuvres“ des meurtriers du passé. De son côté à elle, c’était avec énormément de frayeur qu’elle reconnaissait le dédoublement de personnalités dont elle était également victime. Dans tous les cas, Cavendish apparaissait comme quelqu’un de dérangé qui avait plus sa place dans un asile que dans la cellule qu’il occupait actuellement au poste de police de Tewkesbury. Quelques fois, alors que le commissariat était silencieux, il se mettait à hurler, jusqu’à ce qu’un des policiers lui crie de la fermer en frappant brutalement les barreaux de la cellule avec une matraque, pour lui rappeler qu'il ne détenait pas le pouvoir dans cette situation.

La jeune femme relu une dernière fois son rapport, en certains endroits, elle s’était forcée à expliciter les détails peu ragoutants, son corps en était parcouru de frissons à la simple lecture. Avec frayeur, elle songeait qu’elle aurait, elle-même, pu être une de ces victimes, correspondant parfaitement au profil recherché par le tueur. Elle imprima les pages, les agrafa et les plaça dans un dossier. Elle quitta son bureau pour rejoindre celui du commissaire. « J’ai fini le rapport ! » Fit-elle en le lui tendant. Il le lut rapidement, faisant confiance aux qualités littéraires de Christy qui s’étaient développées sous ses yeux. « Il faudrait que tu ailles à l’asile pour arranger le transfert avec le directeur, le plus tôt serait le mieux. » La jeune femme acquiesça, elle connaissait le directeur dudit asile, il était même de la famille, étant son cousin, du côté de la mère de Christy. Elle l’avait assez peu connue durant leur enfance, essentiellement à cause du fait qu’il était plus âgé qu’elle, mais malgré cela, quand il avait quitté Tewkesbury, elle avait régulièrement pris de ses nouvelles pour finir par entretenir une certaine correspondance pendant ses années “d’exil“ à Londres.

Elle quitta le commissariat pour rentrer chez elle afin de prendre sa voiture de fonction – qui restait essentiellement dans le garage la plupart du temps – puis elle conduisit jusqu’à l’asile. Le lieu était digne de l’image qu’elle se faisait d’un asile, une vieille bâtisse à l’aspect austère un peu à l’écart du reste de la ville. Après avoir passé la vieille grille grinçante, elle grimpa les marches jusqu’à l’entrée. Un frisson lui parcouru l’échine, et si elle était un jour enfermée là, elle aussi ? Elle réajusta le col de son uniforme, frappa et attendit qu’on lui ouvre. Une vieille infirmière lui ouvrit avant de la conduire dans le bureau du directeur de l’asile, lequel “arriverait sous peu“. En attendant d’être rejoint par Ezekiel, la jeune femme s’installa dans le fauteuil qui faisait face au bureau, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir intimidée, même si elle savait pertinemment qu’elle n’allait pas faire face à un étranger. Les ressemblances entre son cas et celui du fou meurtrier étaient trop nombreuses pour qu’elle les ignore et les oublie.

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Dernière édition par Christy Swire le Dim 17 Aoû - 21:27, édité 1 fois
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Ezekiel ArchdeaconEzekiel Archdeacon
FIRST QUARTER

and if i show you my dark side, will you still hold me ? ☾ Ezekiel. Tumblr_m7z0b6IxNJ1qhqjopo1_250

L' A L C H I M I S T E


☾ RÉINCARNATION : GILLES DE RAIS ( 1405 - 1440 )
☾ OCCUPATION : NOUVEAU DIRECTEUR DE L'ASILE, HÉRITÉ DE SON POPA.
☽ AVATAR : RICHARD MADDEN
☽ CRÉDITS : TEARSFLIGHT & TUMBLR
☽ MESSAGES : 113
☽ INCARNATION : 01/07/2014
☽ ÉTOILES : 124
MessageSujet: Re: and if i show you my dark side, will you still hold me ? ☾ Ezekiel.   and if i show you my dark side, will you still hold me ? ☾ Ezekiel. EmptySam 16 Aoû - 1:10

⊰ FAMILY MEANS NO ONE GETS LEFT BEHIND OR FORGOTTEN


« Monte dans cette voiture immédiatement, Ezekiel ! » « Laisse-moi au moins lui dire au revoir ! » « On n'a pas le temps pour ça ! Allez ! Monte ! Tu dois être dans le train pour Londres dans dix minutes !   » « Ok, ok. » « Et puis, pourquoi tu tiens tant que ça à dire au revoir à Christy ? » « J'ai le droit de dire au revoir à ma cousine, non ? » « Je ne savais pas que vous étiez si proche. » « On ne l'est pas tant que ça. Mais, je tiens à elle. Les liens du sang, tu vois le truc ? M'enfin, je ne suis pas certain que tu saches ce que ça veut dire, t'façon. »
conversation entre le père d'Ezekiel et Ezekiel en 2003.

Du sang, tellement de sang. C'était comme vouloir tenter de percevoir les formes et les paysages d'un tableau, alors qu'ils étaient cachés par une grosse couche épaisse de peinture rouge. Des corps inertes, partout autour de moi. Des centaines, peut-être même des milliers de cadavres, étaient éparpillés sur le champ de bataille. On pouvait en voir, aussi loin que la vue puisse porter. Ils recouvraient la moindre parcelle de verdure qui aurait pu se trouver sur ce terrain. Oui, ils recouvraient tout sur leur passage. Ils s'étaient répandus comme aurait pu le faire, la pire des maladies épidémiques. Une épée à la main, les mains ensanglantées. Ma main tremblotante tenait une large épée. Mais, ce n'était pas la peur qui la faisait trembler ainsi. Non, je le sentais, ce n'était pas la peur. La joie ? L'excitation ? Le contentement ? La réjouissance ? L'euphorie ? La concupiscence ? Tellement de mots auraient pu décrire ce sentiment que je ressentais, là, à cet instant, en regardant mes mains souillées. Pourtant, aucun mot ne pouvait être assez fort pour rendre justice à ce sentiment indescriptible. Cette pulsion malicieuse, celle de tuer, encore, et sans cesse. J'abattais mon épée sur les survivants, telle une faucheuse avec sa faux. Je ne leur laissais aucune chance. Ils étaient vaincus. ❝ Pitié, mon seigneur !  ❞  me supplièrent-ils. Mais, je ne connaissais pas la pitié, semblait-il. Je les pourfendais tous, avec ma lame, recouvrant davantage la toile avec ce sang immaculé. Et puis il y avait elle, toujours elle. Elle était de dos, ses longs cheveux blonds au vent. Je ne voyais pas son visage mais, je savais qu'elle pleurait. Non, ne pleure pas. Je t'en supplie, ne pleure pas. Je m'avançai vers elle, en tendant mon bras pour la toucher, pour la rassurer, pour sentir sa peau, qui devait être si douce, contre mes doigts marqués par la mort. Un rêve ?

J'étais au beau milieu de ma chambre quand je repris mes esprits. Je sentis une douleur vive me chatouiller les mains. Et je vis, de manière imprécise étant donné l'obscurité dans laquelle je me trouvais, qu'elles étaient en sang. Pris de panique, je partis en direction de la salle de bain pour nettoyer mes mystérieuses plaies. Quand j'aperçus mon reflet dans le miroir, je crus, pendant quelques instants, voir un autre homme à ma place. Plus vieux, plus tourmenté, et plus fou surtout. Je me secouai légèrement la tête pour reprendre mes esprits. Je mis ensuite de l'eau fraîche sur mon visage pour me sortir définitivement de mon sommeil, qui me faisait avoir des hallucinations. Quel comble de devenir fou alors qu'on est directeur d'un asile, pensais-je avec ironie. Je ne pus m'empêcher d'émettre un petit rire face à ma remarque mentale. Après m'être essuyé le visage avec une serviette, je repartis en direction de ma chambre. J'allumai la lumière, et restai pendant plusieurs secondes, peut-être même quelques minutes, en état de choc face au spectacle qui s'offrait à moi. Ma chambre était ravagée, comme si une tempête était venue me rendre une petite visite cette nuit. Certains de mes meubles étaient renversés, mon linge de lit était éparpillé dans la pièce, et du sang s'y trouvait dessus. Était-ce encore l'une de mes crises ? Avais-je de nouveau sombré dans mes élans de rage incontrôlable ? Je pris une grande inspiration pour reprendre mon calme. Et je commençai à ranger le capharnaüm que j'avais réalisé, inconsciemment. Après avoir terminé, je regardai le radio-réveil : Il était 6h du matin. Dans une heure, je devais être debout, habillé et prêt à endosser le rôle de directeur. Si on m'avait dit, ne serait-ce que six mois plus tôt, que moi, Ezekiel Archdeacon, allait se lever tous les matins pour remplacer mon père, je lui aurais sauvagement ri au nez. On dirait bien que, la vie aime jouer avec l'ironie. Avant de commencer cette journée qui avait très mal commencé, je partis de nouveau vers la salle de bain pour panser mes plaies. Ce n'était pas la première fois que je devais soigner des blessures après une nuit agitée. Était-ce ma maladie qui s'aggravait ? Ou était-ce dû à ces rêves étranges et douloureux ? Pff, qu'est-ce que tu racontes mon pauvre ami ? Ce sont juste des rêves. Oui, juste des rêves... Pourtant, tout en me répétant ces mots, une petite voix sournoise se mit à me murmurer au creux de mon moi profond : ❝ Non, ce ne sont pas juste des rêves. Et tu le sais très bien.

L'avantage d'habiter sur son lieu de travail, c'est qu'il est rapide de s'y rendre. A cette heure-ci, il n'y avait pas grand-chose à faire, et puis, pour une fois, je n'avais pas des dossiers en retard à m'occuper. Je pouvais donc prendre un petit café, savourant ces quelques moments de tranquillité. C'était en mon droit, après la nuit que je venais de passer. Et puis si je voulais tenir la journée, avec ce manque cruel de sommeil, ce café était nécessaire, il était même presque médicalement recommandé. Je pris donc ma dose de caféine, tout en admirant les jeunes infirmières qui pouvaient passer devant moi. J'entendais presque la voix de ma meilleure amie, Persia, me dire : ❝ T'es vraiment pas possible, Eze. Arrête de mater tout ce qui bouge, et qui ont des boobs. ❞  Je souris en me rappelant ce souvenir, qui remontait au lycée. Ah le lycée, c'était bien une autre époque ça. Quand soudain, je dus me résoudre à dire adieu à mon moment de paix, lorsque je vis une vieille infirmière se diriger vers moi. Et pas n'importe laquelle. ❝ Monsieur le Directeur.  ❞ me salua-t-elle, avec un  air solennel. ❝ Madame Birman.  ❞ répondis-je, en l'imitant pour me moquer, plus ou moins, discrètement d'elle. ❝ Je voulais vous dire que... Mon dieu, vos mains !  ❞ s'écria-t-elle soudainement, en regardant horrifiée les bandages tâchés de sang. ❝ Ah ça...  ❞ murmurais-je doucement en regardant mes mains. Qu'allais-je bien pouvoir inventer ? Peut-être "ça" ? Oui, ça pourrait marcher.  ❝ Ne vous inquiétez pas, je ne suis juste pas un très bon bricoleur.  ❞ dis-je avec un large sourire. Complètement idiot. Ezekiel, tu es complètement idiot. Tu sais que tu parles à une infirmière, j'espère ? Et que donc, elle connait la différence entre un mauvais bricoleur et un mauvais bagarreur ? Madame Birman me toisa avec suspicion. C'était une grande amie à mon paternel, et donc une espionne qui lui rapportait le moindre de mes faits et gestes. Si elle racontait cela à mon père, il allait assurément s’inquiéter.  ❝ Vous vouliez me dire ?  ❞ lui demandais-je alors, pour détourner son attention. ❝ Ah oui. Votre rendez-vous est déjà dans votre bureau.  ❞ m'indiqua-t-elle, avec un soupçon de reproche. Quelle vieille mégère. Je n'étais pas vraiment en retard... Si ? ❝ Mon rendez-vous ?  ❞ la questionnais-je, ne sachant pas de quoi il s'agissait. ❝ Oui, l'agent de police est là. L'agent Swire, je crois.  ❞ me répondit-elle, avec son air austère. ❝ Ah oui ! Christy !  ❞ m'écriais-je, joyeusement. Comment avais-je pu oublier la visite de ma cousine ? Certes, c'était pour le boulot, mais tout de même. Je partis en direction de mon bureau, d'un pas pressé. ❝ Excuse-moi du retard. J'ai eu quelques soucis d’ordre administratif.  ❞ m'excusais-je aussitôt rentré dans la pièce. Oui, c'était un piètre mensonge, et j'étais certain que Christy le savait également. Je posai mon café sur le bureau, et pris ma cousine dans mes bras pour la saluer. On se voyait très rarement, elle et moi, hormis pour les fêtes. Mais, elle l'était l'une des rares personnes avec qui j'avais continué de correspondre depuis mon départ de Tewkesbury. Et ça, ce n'était pas rien. ❝ Alors que devient ma cousine préférée ?  ❞ demandais-je avec gaieté, tout en m'installant dans mon fauteuil.  ❝ Ton boss m'a dit que tu devais me parler d'une affaire urgente, qui requerrait la plus grande des attentions.  ❞ dis-je avec un air pompeux, imitant mon père, qui était également l'oncle de Christy. Ma remarque fut suivie d'un rire. Oui je voulais me détendre, mettre les souvenirs de la nuit dernière, loin, très loin derrière moi.




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MessageSujet: Re: and if i show you my dark side, will you still hold me ? ☾ Ezekiel.   and if i show you my dark side, will you still hold me ? ☾ Ezekiel. EmptyDim 17 Aoû - 21:44

and if i show you my dark side,
will you still hold me ?

Ezekiel Archdeacon.

Malgré le fait qu’elle connaissait parfaitement bien son retardataire de cousin, Christy ne pouvait s’empêcher d’être nerveuse, ce qui était parfaitement traduit dans sa gestuelle. En effet, tout son corps montrait les signes de son trouble, ses mains étaient moites et le reste de son corps glacé, comme lorsqu’elle était face à des situations particulièrement stressantes, par exemple elle avait été prise de ces mêmes symptômes lors des examens particulièrement déterminants de sa vie : ses A-levels ou les divers tests pour rentrer dans les forces de l’ordre. Or, en cet instant, elle savait qu’elle n’allait pas être face à un examinateur, mais face à un ami, à son cousin. Seulement, la perspective de parler d’un cas tel que celui de Cavendish, similaire au sien à un directeur d’asile, n’avait certainement pas été une bonne idée et elle se demanda pourquoi elle n’aurait pas dû laisser l’affaire dans les mains soigneuses de l’un de ses collègues …
La réponse était pourtant évidente. La jeune femme avait passé quelques temps à éviter son cousin après avoir appris qu’il revenait à Tewkesbury en tant que digne successeur de son père, l’oncle de Christy. Elle avait été informée qu’il prenait le poste de directeur de l’asile, au même moment où ses symptômes de “schizophrénie“ s’étaient encore accentués. Elle vivait avec ceux-ci depuis sa plus tendre enfance, un été qu’elle avait failli se noyer dans la piscine, un souvenir avait jailli dans son esprit, celui d’une noyade qu’elle n’avait pas vécu; et depuis ce moment-là, le sentiment de ne pas être totalement saine d’esprit ne l’avait pas quitté un seul instant. L’arrestation de Cavendish avait été un coup dur de plus, malgré sa haine et son mépris pour le meurtrier, elle ne pouvait pas s’empêcher de trouver quelques ressemblances dans le comportement de cet homme qui avait pourtant un passé exemplaire encore dix-huit mois plus tôt.

Tandis que ses pensées sautaient entre son propre cas et celui traité dans le dossier qui était posé sur le bureau, ses yeux voguaient dans le vide, oubliant la réalité. Dans un sursaut, elle fut rappelée à celle-ci quand elle entendit finalement la porte se refermer et son cousin lui dire dans le lointain : « Excuse-moi du retard. J'ai eu quelques soucis d’ordre administratif. »  Les pensées qu’elle avait eu avant l’entrée d’Ezekiel s’évaporèrent comme des bulles de savon que l’on s’amuse à éclater du bout des doigts. La jeune femme se leva pour faire face à son interlocuteur, un sourire sur les lèvres. Cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas vu et elle se rendait compte en le voyant à quel point il lui avait manqué. Il la prit dans ses bras, ce qui lui donna l’occasion de poser quelques secondes sa tête blonde sur son épaule, cela faisait également longtemps qu’un homme ne l’avait pas prise dans ses bras de cette façon. Entre son boulot, ses interrogations sur sa santé mentale, elle n’avait guère le temps de faire des rencontres, même si au fond, elle en mourrait d’envie.
L’étreinte terminée, les choses sérieuses étaient sur le point de commencer, alors qu’il s’installait derrière son bureau lui demandant ce qu’elle devenait, elle se rassit sur le fauteuil face à lui. «  Eh bien, comme à mon habitude, pas grand chose. Il me faudrait un peu de congé pour sortir de l’uniforme et voir ce qu’il se passe ! Ça fait vraiment du bien de te revoir, même si ce n’est pas pour le plus gai des sujets … » Sa voix baissa, et un sourire désolé vint se poser ses lèvres. Elle avait du mal à gérer une affaire de fou sans se questionner sur sa propre santé mentale, elle se demandait comment un directeur d’asile pouvait gérer de tels phénomènes … « Ton boss m'a dit que tu devais me parler d'une affaire urgente, qui requerrait la plus grande des attentions. » « C’est le cas. » Elle s’éclaircit la gorge, poussant le dossier en direction d’Ezekiel. Le dossier contenait non seulement son rapport, mais aussi une photo de Cavendish, son casier judiciaire et quelques témoignages de gens qui le connaissaient. « Il s’agit d’Allan Cavendish, 39 ans, né à Gretton, Gloucestershire, mais réside – ou résidait à Tewkesbury. Il y a deux ans, son comportement à commencer à changer selon les dires de ses connaissances, il y a dix-huit mois, une série de meurtres de jeunes femmes à commencer, par intervalles. Il a finalement été arrêté il y a quelques semaines. Depuis ce moment, il prétend être un meurtrier américain connu des années 20. » D’un geste de la main, elle indiqua qu’elle avait oublié le nom du meurtrier en question, mais que celui-ci était écrit quelque part dans le rapport. « Certains de mes collègues prennent ce comportement pour du fanatisme pur et dur, seulement, il semble réellement convaincu que ce qu’il dit est vrai. En l’occurrence, le commissariat pense qu’un transfert – après des examens plus poussés par des spécialistes bien entendu – en asile est la meilleure solution. Si tu acceptes le transfert bien sûr. » Elle laissa quelques instants pour qu’Ezekiel puisse parcourir le dossier comme il le souhaitait, afin de s’imprégner au mieux de cette histoire. J’aurais dû m’abstenir de faire autant de pages. Clair et concis, ça aurait été plus pratique et rapide … Songea-t-elle.

Ses sourcils se froncèrent tandis, qu’observant du coin de l’œil le directeur de l’asile tourner les pages, elle remarqua que quelque chose clochait avec ses mains, elles étaient recouvertes de bandages. Intriguée, et inquiète, elle gardait ce détail à l’esprit pour l’aborder plus tard, une fois que toute l’histoire de Cavendish serait finie et que ce poids serait finalement ôté de sa poitrine.

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